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ALEX

 

 

Un garçon dans sa chambre d’enfant

 

 Dans ma chambre je me sens seul, dans ma maison je me sens seul, dans la rue je me sens seul, mon corps est entouré de présence mais mon esprit est seul comme dans une forêt sombre et profonde. 

 

Je suis perdu, je ne suis pas perdu dans le sens propre du terme mais perdu dans ma tête perturbée.

Je suis perdu comme un enfant allant au marché du samedi avec ces parents.

 

 Suis-je fou ?

 Je deviens fou ?

Suis-je juste cet adolescent étrange et mélancolique ?

 Suis-je les trois en même temps ?

 

 Pourquoi suis-je différent des autres garçons de mon âge ?

 

Je ne sors pas, je n’arrive pas à aller au lycée, j’ai un corps qui ne m’appartiens pas et quand je parle il y a des petits démons qui me parlent pour me dire des choses tels : « tu es idiot », « tu es gros », « pourquoi as-tu fais ça », « tu ne mérites pas de vivre » et « tu n’es pas légitime d’aller mal » ;

 

Pourquoi m’avais-vous fait cela ?

 

Pourquoi vous mes amis.es n’avaient-vous rien fait ?

 

Pourquoi vous continuez à l’écouter et à le parler ?

 

Juste pourquoi ?

 

Tu sais, j’ai tous fais pour te protéger au point de te mentir et te quitter.

 

Pendant que notre amour brûlé toujours je me suis mentis pour essayer de me protéger.

 

Moi je me battais pour que notre feu reste allumé pendant que toi et ces différentes personnes le noyait et l’étouffait.

 

 Je suis un vacancier dans le « New King », je monte et je descends sans s’arrêter.

 

Mes émotions et mes sentiments montent et descends sans arrêt et à toutes vitesse.

 

Un garçon doit être « fort » et « courageux ».

 

Une fille dot être « féminine » et « souriante ».

 

Laissez les personnes être qui ils sont.

 

 Je ne me sens pas à ma place dans le système scolaire.

 

Je ne me sens pas à ma place chez moi.

 

Je ne me sens pas à ma place en ville.

 

Je ne me sens pas à ma place ici ni là-bas.

 

Pourquoi ai-je peur de la lumière ?

 

Quand la lumière du jours se pointe je reste à pourrir dans ma chambre d’enfant.

 

Je m’expose à la lumière que quand je me transforme en dragon crachant de la fumé magique.

 

 Pourquoi ai-je peur de la nuit ?

 

Quand la nuit tombe je me cache dans mon lit pour regarder Bojack Horseman et des vidéos de Feldup car ça me détend et qu’ils me ressemblent mentalement.

 

Les seules touches de couleurs de ma peau sont mes cicatrices, du rose foncé et clair, sur mon corps pitoyable et gros.

 

Mon corps raconte mon histoire.

 

 Je suis ce garçon que tout le monde évite pour ne pas lui ressembler et pour l’éviter car il est totalement ennuyeux et malade.

 

 Ma vie est un cercle vicieux, tous ce ressemble et tout est ennuyeux et fades comme une soupe acheté en supermarché.

 

 Je n’ai jamais été « un tombeur.,

 

Mes sœurs des petites se faisaient vites des amis.es alors que moi je n’y arrivais pas.

 

Donc à partir de treize ans je me suis fait de vrais.es amis.es ou du moins de bonnes connaissances sur les réseaux sociaux.

 

Je me renfermais sur les réseaux pour avoir des liens avec différentes personnes et c’est toujours le cas.

 

Je sur un pont, un pont abîmé et fragile.

 

Je dois faire attention à ce pont mais je dois le traverser pour aller mieux.

 

J’en ai peur, ça me terrifie mais un jour je dois y aller.

 

 Je suis qu’une tache du gris, avec la populations et mes proches je suis blanc et avec ma famille et moi-même je suis noir.

 

Je suis le mouton gris de ce monde.

 

 Je veux vivre et non survivre.

 

Je ne vis plus car je me bats contre moi-même, ma colère, ma tristesse, mon angoisse, mes craintes, mes pulsions, ma dysphorie et mes crises.

 

 Mon corps tout entier cris de détresse et de peur.

 

Ma tête me chuchote des mots violents, des mots qui me disent que je suis nul, un incapable et un débile.

 

Mon cœur me cris sans cesse de demander de l’aide et de ne pas rester dans ma chambre d’enfant.

 

 Il y a un fantôme dans un manoir abandonné.

 

Ce fantôme est moi et ce fantôme abandonné est ma chambre d’enfant.

 

Je suis ce fantôme effrayant, dangereux, pâle, introverti, gentil et doux.

 

Ce manoir abandonné est également effrayant, froid mais en même temps coloré et est le reflet de ma personne.

 

 Je fume à ma fenêtre dans le noir complet pour pas que le moustique de l’angoisse, la punaise paranoïaque et la mouche de la colère s’invitent dans ma chambre d’enfant. 

 

 Je suis un fantôme hanté par ma colère, mon anxiété, mes changement d’humeurs, ma peur de l’abandon, mes phobies, mes addictions, mes déceptions et par mon enfance.

 

Je suis enfermé dans ce manoir abandonné car je n’arrive pas à trouvé le paradis qui est la paix avec mon corps et mon esprit perturbé.

 

Dans ma tête c’est le chaos tels la première guerre mondial de 1914 à 1918.

 

Car mon esprit contrôle mon corps comme un  si c’était un régime totalitaire dans mon cerveaux, dans mes veines, dans mes organes, dans mes membres et dans ma peau pâle.

 

 Je mens pour que ma famille et mes proches ne me voient pas comme un petit garçon totalement irrationnelle et complètement recouverts par des milliers d’insectes plus étranges les uns comme les autres.

 

 Je veux vivre, pleurer, chanter, crier, m’amuser, danser, sauter, rire et sourire sans être rongé par ma gène d’être moi-même.

 

 Je voudrais être libre tels un oiseau dans les airs pour visiter le ciels, rencontrer du monde,  admirer les paysages du monde entiers sans être préoccuper par les humains fausement joyeux et aimables.

 

 Je pense que je suis un gouffre de tristesse, de colère, de dégoût de moi-même, d’angoisse, de joie.

 

Dans ce gouffre, à l’heure actuelle il y a une échelle fragile mais qui devient de plus en plus solide au fur et à mesure de mon parcours et de mon travail sur ma santé.

 

 J’aime l’art, le cinéma, les séries d’animations, les films sur la santé mental et du Tim Burton, la photographie, la peinture, la sculpture et la littérature.

 

Je me sers de l’art pour me vider, pour exprimer ce que je ressens et pour pouvoir essayer d’aider les autres.

 

Je n’apprécie pas mon art mais je la trouve profonde et intéressante pour moi-même.

 

 Je suis fier car je commence à apprécié la luminosité et l’obscurité.

 

Même si des fois et même souvent je les déteste et je me renferme parfois je m’ouvre et je profite de tout les petits moment de la vie.

 

 Prenez soins de vous, ne rester pas seul.e, n’hésitez pas à demander de l’aide car vous êtes légitime de recevoir du soutien et des conseils.

 

Sachez que ça va s’arranger car vous êtes fort.e et courageux.se.

 

Vous n’aller plus être ce fantôme dans ce manoir abandonné mais vous aller être ce beau papillon dans cette belle forêt où il se trouve un petit fleuve.

 

  Une petite autobiographie d’un garçon étrange pleins de pensés qui divaguent dans son esprits.

 

Ce garçon pensent tout seul dans sa chambre d’enfant, il ne l’a quitte très rarement mais il commence à apprécier le temps et la vie loin de cette chambre.

Alex ….

 

ALEX -Flashs émotionnels

 

Je ne me souviens plus de mon enfance ou en tout cas je n’y pense pas comme un alcoolique ne pense pas à être sobre.

Je pense qu’à mon adolescence où je me sentais fou.

 

 

Je suis dans cette chambre, je regarde dans ce miroir cassé, que j’ai cassé.

 

Je me hais quand je me vois et quand je me sens.

 

 

Un rayon de soleil, tu l’étais dans tous mon être.

 

Je n’observe plus le soleil depuis que tu n’es plus là, tu m’as appris à apprécier le soleil.

 

Un jour je me suis rendu compte que je cachais la luminosité du soleil donc je suis parti pour le laisser briller.

 

 

- premier amour

 

Je me sens comme un vieux coussin que personne ne veut avoir.

 

Personne ne le veut car il est moche, fade et inconfortable.

 

J’écris mes pulsions les plus étranges et les plus lugubres, pour qu’elles sortent de mon être, pour que je sois un garçon normal.

 

 

« Tu ne fais pas d’effort »

 

Alors que je fais mon possible pour sourire, rire et vivre.

 

Où est mon joli corps vierge ?

 

Où est mon esprit sain et espiègle ?

 

Nous y sommes, de retour au chapitre 1, je lis notre livre en boucle depuis des mois pendant que toi tu écrit un nouveau livre avec une nouvelles personnes depuis si longtemps.

 

 

- 4 décembre

 

Un esprit torturé,

 

Une chambre d’enfant,

 

Cet esprit reste isolé dans cette chambre pour ne pas torturé une autre personne que lui-même.

 

 

Je me perds dans l’univers.

 

L’univers est grand et vaste.

 

Tellement il est grand, je n’arrive pas à trouver ma place.

 

Comment trouver sa place quand l’univers est si grand mais si petit pour les gens comme moi.

 

 

La transition se passe par quatre phases, la fierté, la colère, la tristesse puis l’acceptation.

 

Ces phases sont compliquées à gérer à cause du regard d’autrui et de son propre regard.

 

Nous scrutons notre corps chaque minute de notre vie mais nous sommes présents et nous avançons malgré tout pour rendre fier notre petit-nous.

 

ALEX -Impressions de Vie

« La lecture est un moyen de voyager, d’explorer et de s’évader »
Moi je pense que la lecture est un moyen sûr pour oublier sa vie
morose et son esprit tordu pendant un bref instant.

Le noir que je vois,
Les formes transparentes,
Les bruits sourds que j’entends,
Ne sont pas réel,
Rien de tout ça n’est réel.
Comment être réel ?

-Le réel

Je reste allongé,
Allongé sur ce lit à pourrir.

Je ne vais pas mieux, je ne stagne pas mais tout semble s’empirer
comme pour la flèche du temps qui est la vie.

Seul dans ce manoir hanté qui est ma tête,
Je suis le fantôme qui hante ce manoir.

Seul dans ce manoir, plusieurs dans ma mémoire.
J’aperçois un homme, des personnes m’observent et pourtant il n’y a
que moi à travers tous ce bazar.

Une jolie forêt où je suis perdu,
Perdu à travers les arbres de mon esprit.

La neige est tombé à mes pieds.

Mon enfant intérieur est remplie de joie pendant que moi je suis sans
voix.

Arrêter de crier mon nom,
Arrêter de m’espionner,
Lassé moi être seul et libre.

Écrire pour exister,
Écrire pour ne pas sombrer dans l’oubli,
Écrire pour ne pas être seul,
Écrire pour ne pas sombrer dans la folie.

Je ne suis pas mort pourtant mon âme d’enfant n’est plus présent.

Cette boucle,
Cette boucle qui ne cesse de continuer,
J’y suis depuis tant d’années sans jamais y clôturer.

Je vois ces images,
Il y a un jeune garçon qui semble être moi
mais je ne me souvient plus de ces moments de joie.

On me confond dans l’obscurité,
On me remarque à la lumière,
Je suis la petite bête sombre qui hante ta raison.

- l’anxiété

Mon corps crie famine pendant que mon esprit me répète en boucle
« non tu as finis ».

Toi,
Toi que je voyais en classe,
Toi qui était si prévenant envers moi,
Toi qui était si sage,
Moi apprenant grâce à toi.

Le petit prince sur la lune est perdu et seul.
Il aperçois une jolie rose entouré d’étoiles.
Ces étoiles l’empêche de s’y approché à cause de sa monstruosité.

Un amoureux de l’amour, il l’est.
Mais il est incapable d’aimer autre-chose que le démon qui est en lui.

Le soleil brille dans le jour,
La lune scintille dans la nuit,
Toi tu rayonne tel un joli colibris.